Il y a tout juste un siècle, en 1918, le philosophe et historien allemand Oswald Spengler (1880-1936) publiait le premier volume de son maître-ouvrage "Le déclin de l’Occident".
Partisan d’une approche "morphologique" de l’histoire, Spengler décrivait les différentes cultures de l’humanité comme des organismes collectifs, passant toutes par les mêmes phases depuis leur naissance jusqu’à leur mort. La civilisation était à ses yeux la forme que prennent les cultures sur leur déclin. Ces thèses furent discutées passionnément dans le monde entier. Dans cette émission de la série "Les idées à l’endroit", Alain de Benoist s’entretient avec deux spécialistes de l’œuvre de Spengler : le Français Gilbert Merlio et le Belge David Engels. Un débat instructif.
Le déclin de l'Occident à opposé à l'ascencion de la Chine.....
Rédigé par : Durand | 14/12/2018 à 22:35
Quel bonheur de voir ressurgir le génial Spengler !...Après un siècle d'oubli.
" Nous sommes entre Cannes et Actium " écrivait-il quelques années avant sa mort.Et bien aujourd'hui, en cette période de révolte générale des classes moyennes blanches en voie de prolétarisation nous pouvons écrire : nous sommes en 133 et le siècle des guerres civiles commence!
Rédigé par : Christophe Tolbourg | 14/12/2018 à 22:59
Débat d'une banalité affligeante, superficialité niaise.
30 secondes d'illumination quand David Engels dit :" Toutes les cultures disparaîtront pour laisser place à une civilisation pilotée que par la Technique". Du C. Schmitt :
« Avec la technique, la neutralité spirituelle a rejoint le néant spirituel. Après avoir fait abstraction de la religion et de la théologie d’abord, puis de la métaphysique et de l’État, on semble à présent faire abstraction de toute culture et avoir atteint la neutralité de la mort culturelle [...] Le processus de neutralisation progressive des divers domaines de la vie culturelle touche à sa fin parce qu’il a atteint la technique. La technique n’est plus un terrain neutre [...] toute politique forte se servira d’elle [...] Il n’y aura de jugement définitif que l’on aura constaté quelle espèce de politique est assez forte pour s’assujettir la technique moderne et quels sont les véritables regroupements en amis et ennemis opérés sur ce terrain nouveau »
Carl Schmitt La notion de politique.
Le crétinisme sans fond des bras cassés du RN gavés aux frais de bouche se pardonne (je mets JMLP en exception), mais chez les pseudo intellectuels d'ED... Leur conformisme réactionnaire laisse pantois. Quand on pense à l'intelligence d'un PC chinois... de la vraie révolution conservatrice car Marx lui l'était, et d'un niveau intellectuel bien plus formateur que nos "penseurs" d'ED européenne...
Bêtise réactionnaire indécrottable, conformisme et ânonnements répétitifs d'évidences. le chinois OGM sera l'hoplite spartiate du futur.
«Le réactionnaire se représente le monde tel qu’il a toujours été. Le conservateur le voit comme il sera toujours. Il a l’expérience de son époque. Et il a l’expérience de l’éternité. Ce qui était ne sera jamais plus. Mais ce qui est toujours peut toujours revenir à la surface.» Moeller van den Bruck
Rédigé par : yéti | 28/12/2018 à 13:26