
Jean-Pierre Marielle est mort le 24 avril à l’âge de 87 ans, des suites d’une longue maladie.
Il se qualifiait de « misanthrope mondain », de « solitaire bavard », il disait aussi qu’il avait la nostalgie sereine, parce qu’elle « charriait plus de diamants que de barbelés rouillés » (Le grand n’importe quoi, Calmann-Lévy, 2010). Comme il l’avait brillamment démontré dans ces mémoires aiguisées et rêveuses, Jean-Pierre Marielle avait une vie intérieure suffisamment développée pour que celles qu’il simulait à l’écran aient à la fois du ventre et de la hauteur.